Son Excellence Mohamed Khalifa Al Mubarak est président du Département de la culture et du tourisme – Abu Dhabi (DCT Abu Dhabi) et membre du Conseil exécutif d’Abu Dhabi. Al Mubarak occupe plusieurs autres postes clés de direction à Abu Dhabi, reflétant ses solides compétences en termes de leadership et de planification stratégique.

Al Mubarak est le président de twofour54 , une société qui veille à la croissance et au caractère durable de l’industrie des médias de la région.

Il est président de Miral Asset Management, une organisation responsable de la création et de la gestion de projets à Abu Dhabi, et président d’Aldar Properties, le principal promoteur immobilier d’Abu Dhabi, qui façonne le tissu urbain à travers ses développements emblématiques.

Par ailleurs, Al Mubarak est le président d'Aldar Academies, un acteur majeur du secteur éducatif d’Abu Dhabi, et le président de Image Nation Abu Dhabi, la société de production cinématographique dédiée à la création d’une industrie cinématographique forte aux Émirats arabes unis.

Al Mubarak est diplômé de l'université Northeastern (États-Unis), avec une double spécialisation en économie et en sciences politiques.

Mariët Westermann est vice-chancelière et directrice générale de l'université de New York à Abu Dhabi (NYUAD). Avant sa nomination comme vice-chancelière, elleoccupait le poste de vice-présidente de la Fondation Andrew W. Mellon, où elle supervisait la recherche et l’octroi de subventions. Mariët Westermann a également été la première directrice en charge des affaires académiques de NYUAD, la directrice de l’Institut des Beaux-Arts de l’Université de New York et la directrice de recherche associée du Clark Art Institute. Auparavant, elle était professeure à l’Université Rutgers. Historienne de l’art spécialisée dans l’art néerlandais, elle est l’auteure de nombreux catalogues et publications scientifiques, dont A Worldly Art: The Dutch Republic 1585-1718. Elle a organisé l’exposition Art and Home: Dutch Interiors in the Age of Rembrandt (Denver Art Museum et Newark Museum). Ses recherches actuelles portent sur l’étude du jardin d’Eden dans la tradition judaïque, chrétienne et islamique. Elle a étudié au Williams College et a obtenu son doctorat à l’Institut des Beaux-Arts de l'université de New York. Mariët Westermann siège aux conseils d’administration d’ALIPH - L’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit, et du Scholar Rescue Fund.

Manuel Rabaté est directeur du Louvre Abu Dhabi depuis 2016 et supervise l’ensemble des activités et opérations du musée. L’institution a accueilli plus d’un million de visiteurs au cours de sa première année, ce qui en fait le 77e musée le plus visité au monde en 2018. Manuel Rabaté a travaillé sur le musée depuis sa création, rejoignant l’Agence France-Muséums un an après la signature de l’accord intergouvernemental entre la France et Abu Dhabi, d’abord en tant que directeur financier, puis secrétaire général et PDG (2008-2016). Manuel Rabaté a été directeur adjoint du développement culturel (2005-2008) du musée du quai Branly-Jacques Chirac à son ouverture. Il géra notamment le lancement des premières expositions itinérantes du musée, notamment Masques - Beauté des Esprits au Musée National de Bahreïn. Il a été directeur adjoint de l’auditorium du musée du Louvre (2002-2006), où il a participé à l’élaboration de nouveaux programmes accompagnant la création du département des Arts de l’Islam. Diplômé de Sciences Po (1998) et d’HEC Business School (2001), il est chevalier de l’Ordre national du Mérite de France.

Hoor Al Qasimi est présidente et directrice de Sharjah Art Foundation. Elle a assuré le commissariat des expositions consacrées aux artistes Tarek Atoui (2020), Zarina Bhimji (2020), Amal Kenawy (2018), Hassan Sharif (2017), Yayoi Kusama (2016), Robert Breer (2016), Farideh Lashai (2016), Rasheed Araeen (2014) et Susan Hefuna (2014). Elle a également été co-commissaire de l'exposition Joana Hadjithomas and Khalil Joreige: Two Suns in a Sunset  (2016) et de rétrospectives majeures telles que When Art Becomes Liberty: The Egyptian Surrealists  (1938–1965) (2016) et The Khartoum School: The Making of the Modern Art Movement in Sudan  (1945–Present) (2016–2017). Co-curatrice de la Biennale de Sharjah 6 en 2003, elle en est depuis la directrice. Elle a été commissaire du Pavillon national des Émirats arabes unis lors de la Biennale de Venise de 2015 et de la seconde Biennale de Lahore (2020).

Présidente de l'Association internationale des biennales; Présidente du conseil d'administration, Sharjah Architecture Triennial; Présidente du conseil consultatif, Collège des beaux-arts et du design, université de Sharjah; Présidente de l'Africa Institute, Sharjah. Al Qasimi siège également au conseil des directeurs de MoMA PS1, New York, du Kunst-Werke Berlin e. V. et de Ashkal Alwan, Beyrouth, ainsi qu'au conseil consultatif de Khoj, New Delhi et Darat al Funun, Amman. Elle est également membre du comité du prix du prince Claus depuis 2016.

Le professeur Mikhail Borisovich Piotrovsky est historien et orientaliste, membre effectif de l'Académie des sciences de Russie et de l'Académie russe des Beaux-Arts et enseignant à l'université d'État de Saint-Pétersbourg. Il est directeur du musée de l’Ermitage depuis 1992 et a lancé le programme de développement « Grand Hermitage » qui a consolidé le rôle du musée sur la scène internationale. Il est l'auteur de plus de 300 livres et articles couvrant des sujets multiples, des manuscrits arabes aux monuments médiévaux, en passant par les inscriptions anciennes, l'histoire politique de l’Islam, la culture arabe et l'archéologie de l'Arabie. Il est l'auteur de plusieurs livres sur le musée de l'Ermitage, dont My Hermitage, For Museums There Are No Taboos et From the Scythians to Kiefer. Il a présenté plus de 300 programmes télévisés sur le musée.

En 2003, le professeur Piotrovsky a créé le département de la gestion des musées et de la préservation des monuments historiques de l'université d'état de Saint-Pétersbourg et en est devenu le premier directeur. Depuis 2011, il dirige le département de l'Orient ancien. En 2013, il est devenu doyen de la faculté d'études orientales.

Il préside le conseil d'administration de l'université européenne de Saint-Pétersbourg. Il est à l’origine de la création de l'Union des musées de Russie et en est le président.

Michael Govan a rejoint le musée d'art du comté de Los Angeles (Los Angeles County Museum of Art -LACMA) en tant que président-directeur général et directeur "Wallis Annenberg" en 2006. A ce titre, il supervise toutes les activités du musée, de la programmation artistique à l'expansion et la modernisation des 8 hectares du site du musée. Au cours de son mandat, le LACMA a vu sa collection permanente s’enrichir de plus de 56 000 œuvres (dons et achats), a doublé l'espace de ses galeries ainsi que ses programmes, et a plus que doublé la fréquentation annuelle pour atteindre en moyenne plus d'un million de visiteurs par an. Le musée est en train de construire un nouveau bâtiment ultra-moderne pour accueillir les collections permanentes, conçu par l'architecte Peter Zumthor, lauréat du prix Pritzker.

© Brigitte Lacombe

Maria Balshaw est directrice de la Tate, un poste qu’elle occupe depuis juin 2017. Elle est responsable de l’ensemble de la direction stratégique et des opérations de la Tate. Afin d'aborder au mieux la complexité de notre époque, Maria Balshaw a œuvré à toucher un public plus large en développant la mission d'inclusion et d'ouverture égalitaire du musée et en bouleversant le cadre établi de l'institution. En tant que directrice, Maria Balshaw est également responsable de compte, nommée par le département du numérique, de la culture, des médias et du sport du gouvernement britannique (DCMS).

Avant la Tate, Maria Balshaw était directrice de la galerie d'art Whitworth de l’université de Manchester, directrice de Manchester City Galeries , et responsable de la Culture au sein du conseil municipal de la ville de Manchester.

Elle est titulaire d'une licence en littérature anglaise et études culturelles de l'université de Liverpool, d'un master en théorie critique et d'un doctorat en culture visuelle et littéraire afro-américaine de l'université de Sussex. Elle est membre du conseil d'administration du Clore Leadership Programme, du Festival international de Manchester et du comité exécutif du Conseil national des directeurs de musée (NMDC). En 2015, elle a reçu le titre de Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique (CBE) pour services rendus aux arts.

Souraya Noujaim a été nommée directrice scientifique du Louvre Abu Dhabi en février 2018. Elle supervise et dirige la stratégie de conservation du musée, le développement des parcours au sein des galeries permanentes, la stratégie d'acquisition et de recherche ainsi que la programmation des expositions. Souraya Noujaim contribue également activement à la mission de transfert de connaissances en vue de la formation de jeunes conservateurs et professionnels de musées. Avant son affectation, elle était conservatrice au sein de l’Agence France-Muséums, responsable de la programmation scientifique et culturelle des galeries de l'époque médiévale et des arts de l’Islam.

Souraya Noujaim a débuté sa carrière au musée du Louvre où elle a participé à l'ouverture des premières salles du département des arts de l’Islam et à des expositions phares au musée du Louvre et au Grand Palais. Elle a également travaillé pour de grandes institutions culturelles telles que l'Institut du monde arabe, le British Museum et l'École du Louvre, où elle présida la chaire d'Art islamique en 2013.

Elle est titulaire d'un doctorat en histoire de l'art islamique et en archéologie, d’un diplôme en études muséales et de diplômes de recherche de l'École du Louvre et de l'Université Paris-Sorbonne. Elle a également étudié la civilisation arabo-islamique à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO).

© Agence France-Muséums / Photo: Julien Chatelin

Mina Al-Oraibi est rédactrice en chef du journal The National, quotidien régional de langue anglaise basé à Abu Dhabi. Journaliste irako-britannique, Mina est forte de plus de 18 ans d’expérience dans le domaine des affaires du Moyen-Orient, l’Europe et les États-Unis. Elle a mené de nombreux entretiens de haut niveau, notamment avec le Premier ministre iraquien Mustafa Al-Kadhimi, le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo, l’ancien Président de la Banque Mondiale Jim Yong King et l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair.

Avant d’assumer le rôle de rédactrice en chef du journal The National, Mina était chercheuse principale à l’Institute for State Effectiveness (ISE) et boursière de Yale World . À l’ISE, Mina a travaillé sur l’élaboration de recommandations politiques pour une meilleure gouvernance dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, en se focalisant sur l’Iraq et la Syrie.

Avant de commencer sa bourse à Yale, Mina était la rédactrice en chef adjointe d’Asharq Alawsat , quotidien international de langue arabe, entre 2011-2015. Avant cela, elle était la chef du bureau du journal à Washington.

Mina est conseillère auprès du Global Dignity Day Movement et membre de l’International Media Council . Elle est également membre du conseil d’administration de l’Université Américaine en Iraq-Sulaimani. Mina a été nommée comme Jeune leader mondial par le Forum économique mondial. Elle a obtenu une licence (avec mention) et une maîtrise en histoire moderne à l’University College de Londres.

Kwame Anthony Appiah est professeur de philosophie et de droit à NYU. Il est né à Londres, mais a grandi à Kumasi, au Ghana. Il a obtenu une licence et un doctorat en philosophie de l’université de Cambridge. Il a enseigné la philosophie au Ghana, en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Il a exploré la question de l’identité africaine et de l’identité afro-américaine dans In My Father’s House: Africa in the Philosophy of Culture; a examiné les dimensions culturelles de la citoyenneté mondiale dans Cosmopolitanism: Ethics in a World of Strangers; et étudié l'importance de la dimension sociale et individuelle de la notion d'identité dans The Ethics of Identity. Il a également écrit trois romans policiers et a été président du PEN American Center. Il siège au conseil d'administration de l'Académie américaine des arts et des sciences, de la New York Public Library et du Public Theatre. En 2012, il a reçu la médaille nationale des humanités (National Humanities Medal) remise par le Président Obama. Son dernier livre s’intitule : The Lies that Bind: Rethinking Identity. Il travaille actuellement sur un nouvel ouvrage consacré à la religion, “On the very idea of a religion”.

Chris Dercon est le président de la Rmn – Grand Palais depuis le 1er janvier 2019. Belge, il est historien de l’art, commissaire d’exposition et spécialiste des relations entre art ancien et art contemporain. Il mène une carrière internationale et parle quatre langues couramment.

Reconnu dans le monde de l’art, Chris Dercon joue un rôle important dans la direction et le développement de nombreux musées internationaux depuis 30 ans. Depuis les années 1990, il a successivement pris la direction des établissements culturels suivants : le Centre d’Art Contemporain Witte de With, récemment renommé Centre d’Art Melly (Kunstinstituut Melly), et le musée Boijmans Van Beuningen à Rotterdam, le Haus der Kunst à Munich, la Tate Modern à Londres et le théâtre Volksbühne à Berlin.

Photo: Nicolas Krief

Manuel Borja-Villel (né en 1957) est, depuis 2008, directeur du musée national centre d'arts Reine Sophie (Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía - MNCARS) à Madrid. Avant sa nomination au MNCARS, Manuel Borja-Villell était directeur de la Fondation Antoni Tàpies et du musée d'art contemporain de Barcelone (Museu d'Art Contemporani de Barcelona - MACBA) . Parallèlement à sa recherche sur les nouvelles formes d'"institutionnalité", une partie importante de son programme au MNCARS est centrée sur le développement et la réorganisation de la collection à travers un changement de la méthode de présentation des œuvres.

Parmi les expositions récentes qu'il a programmées et organisées, citons : « Mario Merz. Time is Mute » (2019), « The Poetics of Democracy. Images and Counter-Images from the Spanish Transition » (2018), « Russian Dada 1914-1924 » (2018), Lee Lozano, « Pulling out the Stops » (2017), Rosa Barba, « Solar Flux Recordings » (2017), « Pity and Terror in Picasso’s Path to Guernica » (2017), « Marcel Broodthaers: A Retrospective » (2016), « Territories and Fictions, Thinking a New way of the World » (2016), « Not Yet, On the Reinvention of Documentary and the Critique of Modernism » (2015), « Really Useful Knowledge » (2014) et « Playgrounds, Reinventing the Square » (2014).

Hamady Bocoum est archéologue de formation, ancien directeur de l’Institut fondamental d'Afrique noire Cheikh Anta Diop et auteur de plusieurs articles et ouvrages scientifiques. Il a occupé les fonctions de directeur du Patrimoine culturel du Sénégal, de 2001 à 2015 et siégé, comme expert, au Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO de 2012 à 2015 et au Fonds mondial pour le Patrimoine africain (2010-2014). Il a préparé les dossiers de nomination au patrimoine mondial de trois paysages culturels : les Mégalithes de Sénégambie, le delta du Saloum et le Pays Bassari. Directeur de recherche, il est chercheur associé au CNRS et a été membre de la Commission des fouilles du Ministère français des Affaires étrangères (France). Il supervise, depuis plus de trente ans, des programmes archéologiques majeurs qui ont permis la formation de jeunes archéologues en Afrique et tissé des relations entre les universités africaines, américaines et européennes. Il occupe aujourd’hui la fonction de directeur général du musée des Civilisations noires.

Né en 1966, Hervé Barbaret est diplômé de l'École Nationale d'Administration (ENA, 1993) et de l'université Paris Dauphine. Il est également Conseiller maître à la Cour des Comptes.

Avant sa nomination à l'Agence France-Muséums, Hervé Barbaret a été secrétaire général du ministère de la Culture de 2017 à 2019. Il assistait le ministre français de la Culture à la fois dans sa mission de gestion du ministère et de ses 750 fonctionnaires et dans la mise en œuvre des politiques culturelles transversales.

Hervé Barbaret a plus de 15 ans d'expérience dans le domaine culturel où il a occupé différents postes tels que directeur général délégué à la Cité de l'architecture et du patrimoine (2004-2007), administrateur général du musée du Louvre (2009-2015), directeur du Mobilier National (2015-2017) membre des conseils d'administration de l'Agence France-Muséums, du Louvre Lens et du Fonds de dotation du Louvre. Tout au long de sa carrière, il a développé une expertise managériale de terrain ainsi qu'une compétence relationnelle de haut niveau dans les secteurs administratif et commercial.

Avant de rejoindre les institutions culturelles, Hervé Barbaret a passé six ans au sein de la chambre en charge de la culture de la Cour des comptes et a travaillé plus particulièrement à l’audit des sociétés de l’audiovisuel public. Il possède une solide expérience internationale et a travaillé pendant trois ans en Inde en tant que conseiller commercial à l'ambassade de France à New Delhi (1999-2003).

© Agence France-Muséums / Photo: Christophe Viseux

Né à Shanghai en 1962, Yang Zhigang (杨志刚) est directeur du musée de Shanghai. Il est diplômé du département d'histoire de l'université de Fudan où il a obtenu une licence (1984), un master (1987) et un doctorat (1996). Il a été professeur, directeur de thèse et doyen du département du patrimoine culturel et de muséologie de l'université de Fudan de 1987 à 2014. Il a été nommé directeur du musée de Shanghai en 2014.

Yang est également rédacteur en chef de la revue Sciences of Conservation and Archaeology, président du conseil scientifique du musée de Shanghai et président de l'Association des musées de Shanghai. Son parcours académique comprend des études sur le patrimoine culturel, la muséologie et l'histoire intellectuelle et culturelle de la Chine ancienne. Il est l'auteur d'une étude sur l'étiquette dans la Chine ancienne.

Directrice d'Art Jameel depuis 2016, Antonia Carver supervise la programmation artistique et éducative de l'organisation, ainsi que ses nouvelles institutions : Jameel Arts Centre - le musée d'art contemporain de Dubaï, ouvert en novembre 2018 - et le Hayy: Creative Hub, qui s'ouvre bientôt à Jeddah, en Arabie Saoudite. Basée aux Émirats Arabes Unis depuis 2001, Antonia était auparavant directrice d'Art Dubai (2010-2016), et rédactrice / directrice de projets chez Bidoun (2004-2010).

Antonia a beaucoup écrit sur l'art et le cinéma du Moyen-Orient pour des publications internationales et régionales. Elle a édité des livres et des revues et a conseillé et programmé des festivals de films et des initiatives artistiques, éditoriales et éducatives. Avant de déménager aux Émirats Arabes Unis, Antonia était basée à Londres, au Royaume-Uni, où elle a occupé un certain nombre de rôles, notamment en tant que rédactrice chez Phaidon Press et chargée de projets à l'Institut international des arts visuels (Iniva). Elle a également travaillé dans l'édition chez G + B Arts International. Elle est diplômée de l'université d'Édimbourg, où elle a obtenu un master en anthropologie sociale en 1994.

© Art Jameel

Peter Gorgels est responsable des productions numériques du Rijksmuseum, y compris du site internet, du Rijksstudio et de l'application du musée.

Gorgels est constamment à la recherche de moyens innovants pour amplifier les interactions du public avec les chefs-d'œuvre présentés au Rijksmuseum.

Hilary Knight est, spécialisée dans la création et la mise en œuvre de stratégies numériques et responsable de projets multiplateformes visant un large public.

Actuellement directrice du numérique à la Tate, Hilary Knight cherche de à éveiller l'intérêt et le plaisir du public pour l'art en ligne. Elle est responsable de la présence en ligne du musée et des installations numériques au sein des galeries de la Tate, y compris des projets immersifs tels que l'expérience Modigliani VR, lauréate du prix BIMA.

Hilary commissionne, produit et dirige des projets numériques depuis 2001. Avant son poste à la Tate, Hillary a travaillé chez Film4, Channel 4 et la BBC où elle a réalisé une multitude de projets multiplateformes pour des médias et des organisations culturelles de premier rang. Parmi ces initiatives, on peut citer un travail multiplateforme à grande échelle pour des séries dramatiques populaires, une expérience immersive deux fois nominée aux BAFTA et des projets interactifs innovants pour la radio.

Passionnée par l'avenir de la culture et des expériences culturelles, Hilary défend l'utilisation de la pensée créative, de l'expérimentation et des processus adaptatifs pour établir des liens entre les équipes, les publics, les histoires et les objets, et pour générer un changement organisationnel.

Olivier Mauco est un créateur de jeux vidéo, de jeux sérieux et un chercheur en sciences du jeu et sciences politiques, spécialiste de l'analyse des discours et idéologies des jeux. Il est l'auteur des ouvrages GTA IV, l'envers du rêve américain et de Jeux vidéo hors de contrôle. Il est le président de Game in Society et a produit le jeu vidéo Prisme 7.

Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Toulouse (Sciences Po Toulouse), filière communication. En 2004, il obtient un DEA Communication, Technologie et Pouvoir à l'UFR de sciences politiques de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il y a soutenu une thèse sur l’impact des politiques de régulation sur les contenus des jeux vidéo.

Anna est co-fondatrice de Smartify, l'application de musée la plus téléchargée au monde, utilisée par des millions de personnes pour découvrir et en apprendre davantage sur l'art. Smartify travaille avec des musées, des galeries et des collectionneurs du monde entier et a remporté de nombreux prix, notamment le Prix du Sommet mondial des Nations Unies pour la culture et le tourisme en 2019, celui de l'application la plus innovante au Mobile World Congress 2018 et trois Webby Awards. En 2019, Anna a été nommée au conseil d’administration de la Tate, faisant d'elle la plus jeune administratrice d'un musée national britannique. Avant Smartify, Anna était responsable des arts pour le quartier de Camden à Londres (London Borough of Camden) et fut productrice au musée national des Beaux-Arts en Argentine.

Le Musée du futur est un des premiers musées consacrés au futur dans le monde, qui met la narration au cœur de son projet. Réalisation phare de la Fondation du futur de Dubaï, le Musée du futur est une institution culturelle visionnaire créée à l'initiative de son Altesse Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, vice-président et premier ministre des Émirats arabes unis, et émir de Dubaï.

En tant que directeur exécutif, Lāth veille à ce que le musée, dans tous ses aspects, inspire les visiteurs et leur permette d'apprendre, d'explorer et de contribuer activement à la construction d'un futur optimiste et prometteur.

Tout au long de sa carrière, Lāth s'est trouvé à l'avant-garde de la pratique muséale basée sur la technologie. Il a créé des expositions pour le musée d'anthropologie Maxwell de l'université du Nouveau-Mexique tout en suivant son cursus en anthropologie culturelle. Son intérêt pour le design interactif et l'ingénierie l'a ensuite mené vers une carrière de designer et de responsable de projet au musée des enfants "Please Touch" de Philadelphie, et au musée des sciences de l'Institut Franklin.

De 2012 à 2015, Lāth occupait le poste de vice-président des expositions et du développement du contenu, au musée de l'innovation technologique de la Silicon Valley (Tech Museum of Innovation). En 2015, le Tech Museum a reçu la plus grande récompense qu'un musée américain puisse espérer : la médaille nationale pour les musées et les bibliothèques. Avant de prendre la direction du Musée du futur, il était le fondateur et directeur exécutif de Living computers: Museum + Labs, à Seattle, Washington, un projet initié en collaboration avec le co-fondateur de Microsoft, Paul G. Allen.

Lāth siège au conseil d'administration de l'Association nationale pour les expositions muséales, et est également associé à l'Institut Noyce pour le leadership. Il a enseigné dans des programmes de master en études muséales à l'université de Washington et à l'université des Arts, où il occupait le poste de maître de conférences.

Sara bin Safwan travaille comme curatrice auprès d'institutions et d'acteurs de terrain aux Émirats arabes unis. Elle est titulaire d'une licence en culture, critique et conservation de Central Saint Martins, Londres (2015) et est actuellement curatrice pour le Guggenheim Abu Dhabi, responsable, avec l'équipe curatoriale, de définir la vision du futur musée Guggenheim d'Abu Dhabi. En 2016, elle a créé la plateforme artistique Banat Collective, consacrée aux questions d'intersectionnalité et de féminisme dans l'art et l'écriture au Moyen-Orient. Le collectif a sorti sa première publication autoéditée en 2018, In The Middle of it All, fruit d'une collaboration entre 31 artistes actives en art visuel, écriture, et poésie. Elles s'y interrogent sur la signification du passage à l'âge adulte pour les femmes du monde arabe. Le collectif prépare actuellement sa première exposition majeure pour début 2021. Bin Safwan a également participaté à la première édition de l'assemblée des jeunes de Art Jameel's, Dubaï (2019).

Gene Kogan est un artiste et programmeur qui est intéressé par les systèmes autonomes, l'intelligence collective, l'art génératif, et l'informatique. Il a collaboré à des nombreux projets de logiciels open-source, et a donné des ateliers et des conférences sur le thème de la rencontre entre le code et l'art. Gene est à l'initiative de ml4a, un ouvrage gratuit sur l'apprentissage automatique (machine learning) pour la pratique créative, et publie régulièrement des vidéos de conférence, des articles et des tutoriels pour faciliter la compréhension du grand public sur le sujet.

David Joseph Wrisley est professeur associé en sciences humaines numériques à l'université de New York à Abu Dhabi (NYUAD). Il est diplômé de l'université de Chicago et possède un master et un doctorat de l'université de Princeton. Avant de rejoindre NYUAD en 2016, il a fait partie du corps professoral de l'université américaine de Beyrouth, où il était directeur du département d'anglais de 2010 à 2014.

Ses recherches portent actuellement sur l’utilisation des méthodes et moyens numériques dans la recherche en sciences humaines, le travail avec des données textuelles et spatiales. Il s'intéresse également aux formes innovantes de visualisation et d'apprentissage avec l'automation intelligence artificielle, et à la recherche collaborative en sciences humaines. Il conduit actuellement un projet avec le centre de recherche du Louvre Abu Dhabi consistant à modéliser un réseau neuronal pour transcrire des manuscrits médiévaux conservés dans les collections du musée.

David a fondé et co-fondé plusieurs projets portant sur les sciences humaines numériques dans le monde arabe, plus récemment OpenGulf (opengulf.github.io) qui s'attèle à une étude historique, centrée sur les données, de la région du golfe Arabique. Il a organisé deux événements régionaux, innovants et interdisciplinaires liés aux sciences humaines numériques : le Digital Humanities Institute de Beyrouth en 2015 et le Winter Institute in Digital Humanities (wp.nyu.edu/widh) en 2020.

Son Excellence Saood Al Hosani est sous-secrétaire par intérim du Département de la culture et du tourisme d’Abu Dhabi (DCT Abu Dhabi) depuis janvier 2020. Après avoir rejoint DCT Abu Dhabi en juin 2016, il a été directeur exécutif par intérim du département de soutien aux affaires de septembre 2017 à décembre 2018, et directeur exécutif de janvier 2019 à janvier 2020, période au cours de laquelle il a joué un rôle clé dans la définition des objectifs et l’élaboration de la stratégie de l’organisation, tout en assurant un haut niveau d’excellence sur le plan opérationnel.

Professionnel aguerri, Al Hosani a plus de 19 ans d’expérience dans les domaines de la stratégie, de la planification et de la gestion financière dans les secteurs du tourisme, de la culture, des médias, des solutions technologiques, des services financiers et de l’investissement. Il a conçu des stratégies pour de nombreuses entreprises, contribuant de de façon déterminante à leur croissance.

Al Hosani a occupé plusieurs postes importants, dont celui de directeur financier et de directeur administratif et financier par intérim de Abu Dhabi Securities Exchange, et de directeur financier chez Advanced Integrated Systems.

Al Hosani est membre de nombreux comités locaux et internationaux, tels que le Comité des finances et du développement de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH), le Comité d’audit de la Abu Dhabi Health Services Co. (SEHA), le Comité directeur de l’initiative TAMM et Abu Dhabi Sustainability Group.

Al Hosani est titulaire d’une licence en gestion des affaires de l'Institut supérieur de technologie d'Abu Dhabi.

Françoise Benhamou est économiste, professeure à l'université Sorbonne-Paris Nord et membre du Cercle des économistes. Elle préside le comité d'éthique de Radio France. Elle est membre du comité consultatif des programmes de la chaîne ARTE, du Conseil des ventes volontaires et du Conseil Scientifique du programme DEMOS (Philharmonie de Paris). Elle a siégé pendant 6 ans au conseil d'administration du musée du Louvre. Elle est l'auteure, entre autres, de l'ouvrage Économie du patrimoine culturel, La Découverte, 2e éd. 2019.

Art Explora a été créé par Frédéric Jousset, un entrepreneur français et un grand mécène de la culture. Diplômé d’HEC Paris en 1992 (il préside actuellement le réseau HEC Alumni), il a cofondé Webhelp, un leader mondial du BPO (externalisation des processus d’affaires) qui emploie 50 000 personnes. Passionné d’art et du patrimoine, Frédéric Jousset est un acteur engagé dans la culture, président de Beaux-Arts et Cie (le magazine d’art français, Beaux-Arts Magazine), propriétaire du Relais de Chambord, il a présidé le conseil d’administration de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris de 2011 à 2014. Administrateur de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs et « Grand Patron » du Musée du Louvre depuis 2016, il a notamment soutenu le travail du musée d’organisation de conférences en prison. En 2018, il a également été chargé par le président de la France de la direction du groupe de travail pour le lancement du Pass Culture, un engagement du Président Emmanuel Macron pour le secteur culturel, qui consiste en une plate-forme donnant accès à une grande offre culturelle à chaque citoyen atteignant la majorité. Frédéric est également actionnaire d’un certain nombre de start-up à forte croissance à travers l’Europe, dont beaucoup dans le monde de l’art, dont Arteum (boutiques de musées), Incubart (plate-forme d’art) et Artsper (place du marché de l’art). Il est récipiendaire de divers honneurs, dont celui de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres français, Chevalier de l’Ordre National du Mérite français et Chevalier de l’Ordre National Français de la Légion d’honneur.

© François Roelants, novembre 2019, Paris

Peter Keller a été désigné directeur général du Conseil international des musées en 2017. Avant cela, il était le directeur du Musée de la Cathédrale de Salzbourg (Dommuseum), Autriche. Entre 2007 et 2014, il a mené un projet de fusion du Dommuseum avec trois autres musées de Salzbourg pour former une nouvelle institution innovante, le DomQuartier, qui a renforcé durablement les structures et a considérablement augmenté le nombre de visiteurs. Avant de se joindre au Dommuseum en 2002, il a travaillé au Staatliche Museen zu Berlin durant trois ans. Il a étudié l’histoire de l’art à Vienne, Bonn et Cologne et la muséologie à Paris.

Depuis 2003, Peter Keller est le trésorier de l’ICOM, le secrétaire du Comité international des maisons et musées historiques (DEMHIST) de l’ICOM et membre du conseil administratif du Comité national autrichien de l’ICOM. Il était également membre du Panel d'accréditation des musées et du Conseil consultatif national pour les musées en Autriche.

En tant que directeur général de l’ICOM, Peter Keller s’attache à renforcer le réseau de l’ICOM en améliorant l’organisation du Secrétariat, favorisant la communication tant au niveau interne qu’externe et renforçant la présence de l’ICOM afin de garantir que ses membres bénéficient de leur affiliation : « L’ICOM est une association de musées professionnels, et la seule association mondiale de musées. »

Quand la pandémie du Covid-19 s’est déclenchée, il a réorienté les activités du Secrétariat, en aidant la communauté mondiale des musées à surmonter les défis. L’ICOM a publié des déclarations et des recommandations concernant le financement et la sécurité, une enquête sur la situation des musées et des musées professionnels dans le monde entier, ainsi qu’une série de webinaires sur l’élaboration de stratégies pour l’avenir concernant les communautés locales, les activités en ligne et l’emploi.

Directeur du Metropolitan Museum of Art de New York depuis avril 2018, Max Hollein est en charge de la vision artistique du musée et de toutes ses initiatives liées à la programmation, la recherche et les collections. Fort de ses20 ans d'expérience à des postes de direction, Max Hollein supervise les départements de la conservation, de la restauration et de la recherche scientifique du Met, les activités d'exposition et d'acquisition, les programmes éducatifs et de sensibilisation du public, ainsi que les bibliothèques, les projets numériques, les publications, les images et le design.

Avant de rejoindre le Metropolitan Museum of Art, Max Hollein était directeur et PDG des musées des Beaux-Arts de San Francisco, où il s'est distingué par une programmation visionnaire, des acquisitions pionnières et une gestion financière rigoureuse. Auparavant, il a dirigé simultanément la Schirn Kunsthalle, le Städel Museum et le Liebieghaus à Francfort, en Allemagne, en tant que directeur et PDG. Au cours de son mandat, ces musées ont tous connu une croissance significative et une fréquentation accrue. Il a commencé sa carrière au musée Guggenheim de New York en tant que chef de cabinet du directeur avant de prendre ses fonctions à Francfort, six ans plus tard.

Né à Vienne, Max Hollein a étudié à l'université de Vienne (master en histoire de l'art) et à l'université d'économie de Vienne (master en administration des affaires). Max Hollein a beaucoup publié et a donné de d'innombrables conférences, tout en organisant de nombreuses expositions phares en art moderne et contemporain. Il est membre de conseils de surveillance et d’administration d’institutions culturelles internationales de premier rang, notamment le musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg, la Galerie nationale de Prague, et la Neue Galerie de New York. Nommé chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres par le ministre français de la Culture en 2009 et récipiendaire de la Croix d'honneur autrichienne pour la science et les arts, il a reçu l'insigne d'honneur Goethe (la plus haute distinction du ministère de la Culture de Hesse) en 2016, entre autres récompenses internationales.

Fiammetta Rocco est rédactrice principale et la correspondante culturelle de The Economist et 1843. Entre 2003 et 2018, elle était la rédactrice de la rubrique Books and Arts (Livres et Arts) : elle a rédigé deux rapports spéciaux de The Economist, l’un sur le marché de l’art et l’autre sur l’avenir des musées. Elle a aussi servi plusieurs prix littéraires, à la fois de fiction et de non-fiction, et est administratrice du Prix International Man Booker pour la fiction.

Jean-Luc Martinez est le président-directeur du musée du Louvre depuis 2013. 

Agrégé d’histoire et diplômé de l’École du Louvre, Jean-Luc Martinez est membre de l’École française d’Athènes de 1993 à 1996. Ses travaux scientifiques et publications touchent à la sculpture grecque et romaine et à la réception de l’art antique à l’époque moderne.

Sous la direction de Jean-Luc Martinez, le musée du Louvre a conforté son rang de premier musée du monde, avec plus de 10 millions de visiteurs en 2018 et près de 9,6 millions de visiteurs en 2019. En 2019-2020, l’exposition consacrée à Léonard de Vinci, 500 ans après sa disparition, a attiré près de 1,1 million de visiteurs, un record dans l’histoire du musée du Louvre.

En 2013, Jean-Luc Martinez est devenu président du Conseil scientifique de l’Agence France-Muséums (AFM). A ce titre, il a conçu la programmation des cinq premières années d'expositions du Louvre Abu Dhabi en coordonnant les propositions des musées français. En 2017, l’ouverture du Louvre Abu Dhabi constitue une étape clef dans la diplomatie culturelle de la France. Très impliqué dans ce projet hors norme, il a imaginé, avec Jean-François Charnier, alors directeur scientifique à l’AFM, le parcours des collections permanentes. Jean-Luc Martinez est également vice-président de la commission d'acquisition du Louvre Abu Dhabi et l’auteur d’un rapport au président de la République française sur la protection du patrimoine dans les zones de conflit (2015). Les recommandations de ce rapport sont à l’origine de la création du fonds international ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit).

Jean-Luc Martinez est l'auteur de nombreuses publications scientifiques et a été commissaire de plusieurs expositions, notamment l’exposition inaugurale du Louvre Abu Dhabi, D’un Louvre à l’autre : ouvrir un musée pour tous.

Il est chevalier de l’Ordre national du Mérite et chevalier de la Légion d’honneur.

Didier Fusillier est né à Valenciennes en 1959.

En 1990, il est nommé directeur du Manège de Maubeuge qu’il dirige jusqu'en 2015. Il fut directeur de la Maison des Arts et de la Culture André Malraux à Créteil de 1993 à 2015.

Il a conçu, de 1999 à 2004, le projet de Lille, capitale européenne de la culture. Il travaille actuellement comme conseiller artistique de l'association culturelle lille3000, créée à la suite de l'événement.

En 2015, il est nommé président de l'Établissement public de La Villette. Il a été directeur artistique de la Nuit Blanche 2019, un événement culturel nocturne organisé par la ville de Paris.

Il est également le concepteur des plateformes culturelles locales Micro-Folies soutenues par le ministère de la Culture de France et diffusées en France et à l’étranger.

© Maxime Dufour Photographies

Eugene Tan est directeur de la Galerie nationale de Singapour (National Gallery Singapore) depuis mai 2013. Il est responsable des principaux aspects de la muséographie et de la programmation scientifique et joue également un rôle clé dans l'élaboration du cadre intellectuel qui guide la présentation et le développement des collections de la Galerie.

Le 1er avril 2019, tout en conservant son rôle de directeur de la Galerie nationale de Singapour, il a été nommé directeur du musée d'art de Singapour (Singapore Art Museum) avec pour mission de le transformer en musée d'art contemporain de premier plan.

Avant sa nomination à la tête de la Galerie nationale de Singapour, il a été directeur de programme (projets spéciaux) au Conseil de développement économique de Singapour (EDB) et a supervisé le développement du quartier artistique de Gillman Barracks. Il a également occupé divers postes, notamment celui de directeur des expositions pour la galerie Osage, de directeur de l’art contemporain au Sotheby’s Institute of Art de Singapour, ainsi que de directeur de l’Institut d'art contemporain de Singapour.

Eugene Tan a beaucoup publié, et a organisé de multiples expositions ; celle présentée au pavillon de Singapour à la 51e Biennale de Venise (2005), ainsi que les expositions Reframing Modernism: Painting from Southeast Asia, Europe and Beyond (2016) et Minimalism: Space. Lumière. Objet. (2018) à la Galerie nationale de Singapour. Il fut également en charge de la première Biennale de Singapour (2006). Il est membre du conseil d'administration du Comité international des musées et des collections d'art moderne (CIMAM) et du musée d'art contemporain d'Anvers.

© Singapore Art Museum

Zeina Arida est la directrice du musée Sursock. Sa carrière dans le secteur culturel libanais s'étend sur plus de vingt-cinq ans. De 1997 à 2014, elle a été directrice de l'Arab Image Foundation (AIF), où elle a mis en place et géré divers projets de préservation artistique et photographique. Elle a également été membre du conseil d'administration du Fonds arabe pour les arts et la culture (AFAC) de 2006 à 2012, et du comité des partenaires du réseau Prince Claus Fund de 2007 à 2013. Elle est actuellement membre du conseil d'administration du MUCEM à Marseille, membre du Conseil consultatif de Darat Al Funun, Amman et membre du comité scientifique de Beit Beirut.

Tim Jones gère le Culture Mile, un quartier culturel au cœur de Londres, pour le compte de la Ville de Londres (City of London Corporation) , en partenariat avec le centre Barbican, le musée de Londres, l'école Guildhall de musique et d'art dramatique la et l'orchestre symphonique de Londres.

Tim Jones est directeur, consultant, producteur et courtier spécialisé dans la culture, l'espace et le changement social. Il travaille avec toutes les formes artistiques et se trouve à la jonction de plusieurs secteurs : le commerce, la culture et les affaires citoyennes. Tim Jones a mis au point d’importantes stratégies de création de lieux culturels pour des sites en Europe, aux États-Unis et en Australie, notamment pour le quartier de Wembley Park, l'aéroport d’Heathrow, et « l’Avenue des arts » à Boston.

Tim Jones est membre du Conseil de direction de la "fabrique des espaces" du Projet pour les espaces publics (Project for Public Spaces) , du collectif britannique "la fabrique des espaces" (Placemaking Collective UK) et de la Société royale des arts de Londres.

Noura bint Mohammed Al Kaabi est ministre de la culture et de la jeunesse depuis juillet 2020. Elle est responsable du développement d'initiatives culturelles émiriennes, à la fois au niveau national et international, ainsi que des politiques, législations et infrastructures qui soutiennent les activités culturelles, cimentent la position centrale des Émirats dans la création de contenus numériques, renforcent l'industrie médiatique, et encouragent les jeunes à contribuer à l'économie créative. En plus de ses responsabilités ministérielles, Al Kaabi est présidente de l'université Zayed, et est à la tête de la Commission nationale pour l'éducation, la culture et les sciences. Auparavant, elle a occupé les postes de ministre de la culture et du développement de la connaissance, de ministre d'État du Conseil national des affaires fédérales, et de présidente de Abu Dhabi Media et de twofour54. Al Kaabi est titulaire d'une licence en management du système d'information de l'université des Émirats arabes unis (2001), et est également diplômée du programme de leadership exécutif de la London Business School en 2011.

Photo: Mohamed Somji

Krzysztof Pomian est né à Varsovie, en Pologne, en 1934. Il est historien et philosophe, directeur de recherche émérite au CNRS, Paris, et professeur émérite à l'université Nicolas Copernic, à Torun, en Pologne.

Ses travaux philosophiques se centrent particulièrement sur l'épistémologie. En tant qu'historien, il a beaucoup travaillé sur l'histoire de la culture européenne et en particulier sur l'histoire de l'histoire - historiographie, recherches historiques, institutions de l'histoire - et sur l'histoire des musées et des collections.

Ses travaux, écrits principalement en polonais et en français, ont été traduits dans une vingtaine de langues. Ses erniers livres en français sont : Des saintes reliques à l’art moderne. Venise – Chicago XIIIe – XXe siècle, Gallimard, Paris 2003 - Ibn Khaldûn au prisme de l'Occident, Gallimard, Paris, 2006 - avec Elie Barnavi, La révolution européenne 1945-2007, Perrin, Paris, 2008 - Le Musée, une histoire mondiale, t.1, Du trésor au musée, Gallimard, Paris, 2020.

Le travail d'Elif Gokcigdem se situe à l'intersection des arts, de la culture, du développement humain, de l'innovation et du progrès social. Historienne d’art spécialisée dans les arts de l’Islam et experte des musées, elle cherche à à encourager l'empathie grâce à des plateformes d'apprentissage informel qui inspirent un changement de comportement positif, des mentalités bienveillantes et des visions du monde basées sur la compassion, qui valorisent toute l'humanité et la planète. Elle est éditrice de deux livres visionnaires sur l'empathie et les musées : Fostering Empathy Through Museums (2016) et Designing for Empathy : Perspectives on the Museum Experience (2019), qui a été publié par l'Alliance américaine des musées (AAM).

En 2018, Elif a organisé et dirigé le premier sommet multidisciplinaire sur l'empathie avec Sa Sainteté le Dalaï Lama à Dharamsala, en Inde. Le sommet Designing for Empathy, qui en est à sa troisième édition en 2020, continue de rassembler des innovateurs de différentes disciplines et secteurs du monde entier pour trouver des solutions face au déficit d'empathie à l’échelle mondiale. Elif Gokcigdem présente son travail à lors d'ateliers expérientiels de renforcement de l'empathie, ainsi que dans des conférences sur les arts, les musées, la consolidation de la paix, l'entrepreneuriat et l'innovation. Elle est conseillère pour plusieurs initiatives d'empathie novatrices dans des grandes institutions américaines, dont des musées d'art, des des zoos et des aquariums. Elif Gokcigdem collabore avec des écoles d'ingénieurs de premier plan aux États-Unis pour développer et modéliser des outils qui encouragent l'empathie. Elle peut être jointe ici: greatolivetree@gmail.com, et: www.elifgokcigdem.com.

Dacher Keltner a obtenu son doctorat de l'université de Stanford en 1989. Après un post-doctorat à l'Institut national de la santé (NIH) , il a été professeur à l'université du Wisconsin- Madison et est maintenant professeur de psychologie à l'université de Berkeley. Désireux de rendre accessible à un large public les avancées nouvelles en science du bien-être émotionnel, il a fondé le Greater Good Science center en 2001 et en est actuellement le directeur (Greatergood.berkeley.edu). Sa recherche se concentre sur la compassion, la crainte, la gratitude, l’amour et l’embarras, ainsi que sur le pouvoir, la classe sociale et l’inégalité. Il est l'auteur de plus de 200 articles scientifiques, de six livres et de nombreux écrits populaires (par exemple, pour le New York Times), et il a activement contribué au lancement de deux bourses de formation. Dacher Keltner a remporté de nombreux prix pour sa recherche, son enseignement et ses services, et a été consultant pour Pinterest, le Sierra Club, Pixar's Vice-Versa (Inside Out) ainsi que pour le Centre des droits constitutionnels, dans le cadre de son travail visant à interdire l'isolement cellulaire.

Helen Chatterjee est professeure de biologie au sein du département de biosciences et du département des arts et sciences du collège universitaire de Londres (University College London) . Ses recherches portent sur la conservation de la biodiversité, la valeur culturelle et naturelle, l'apprentissage à partir des objets et la mise en évidence de l'impact des pratiques culturelles sur la santé. Elle a cofondé l'Alliance pour la culture, la santé et le bien-être (Culture, Health and Wellbeing Alliance) et est conseillère du groupe parlementaire multipartites sur les questions relatives aux arts et à la santé. Elle préside la chaire « arts et santé » à la Société royale pour la santé publique et siège à la section dédiée aux petits singes de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Ses recherches interdisciplinaires lui ont valu de nombreux prix, notamment une mention spéciale de l'agence publique pour le développement durable Public Health England. Elle a reçu, en 2018, la médaille des humanités de la santé et le prix du leadership (Health Humanities Award) délivrés par le Conseil de recherche des arts et des humanités (AHRC) et le Wellcome trust. En 2015, elle s'est également vue récompensée du titre de membre de l'Ordre de l'empire britannique pour ses services à l'enseignement supérieur et à la culture. Helen a écrit plus de 50 articles scientifiques et quatre livres: 'Touch in Museums: Policy and Practice in Object Handling' (Berg Publications, 2008), 'Museums, Health and Well-being' (Routledge, 2013), 'Engaging the Senses: Object-Based Learning in Higher Education' (Routledge, 2015) , 'Material Connections: From Object-Based Learning to Object-Based Well-being' (Taylor Francis, 2020).

Maral Jule Bedoyan est une spécialiste de la médiation culturelle dans le cadre muséal. Elle est titulaire d'un master en muséologie et pratiques muséales. Passionnée par les arts, la culture et la communication, elle travaille dans des musées du Conseil de coopération du Golfe depuis plus de 10 ans. Actuellement à la tête du département de l'éducation du Louvre Abu Dhabi, Maral est à l’initiative du programme l'Art pour la santé et le bien-être qui vient d'être lancée par le musée.

Kavita Singh est professeure à l'École des arts et d'ésthétique de l'université Jawaharlal Nehru où elle enseigne des cours sur l'histoire de la peinture indienne, en particulier les écoles moghole et rajput, et sur l'histoire et la politique des musées. Singh a publié des articles sur la laïcité et la religiosité, les identités nationales et la commémoration d'histoires difficiles dans les musées d'Asie du Sud et au-delà. Elle a également publié des essais et des monographies sur des aspects de la peinture moghole et rajput, en particulier sur le style en tant que système signifiant. En 2018, elle a reçu le prix Infosys des humanités et a été élue à l’Académie américaine des arts et des sciences en 2020.

© Infosys Science Foundation

Thomas Crow est professeur d'art moderne "Rosalie Solow" à l'université de New York (NYU). Il est l'auteur de deux études de grande envergure sur la peinture française du XVIIIe siècle : Painters and Public Life in Eighteenth-Century Paris (1985), qui a reçu le prix Morey de la College Art Association, et Emulation: Making Artists for Revolutionary France (1995). Parmi ses publications, on peut citer :

The Rise of the Sixties: American and European Art in the Era of Dissent, la collection d'essais Modern Art in the Common Culture et The Intelligence of Art . Ses livres les plus récents sont The Long March of Pop: Art, Design, and Music, 1930–1995; No Idols: The Missing Theology of Art; Restoration: the Fall of Napoleon in the Course of European Art. Son dernier livre en date s'intitule The Hidden Mod in Modern Art, London 1956-1969.

Thomas Crow est membre de l'Académie américaine des arts et des sciences, et détient des diplômes honorifiques du Pomona College et de l'université de Londres. Il a reçu une bourse du Guggenheim en 2014 et a donné un cycle de conférences soutenu par la fondation Andrew W.Mellon à la National Gallery de Londres en 2015.

Avant sa nomination à l'Institut des Beaux-Arts de l'université de New York, Tom Crow était directeur du Getty Research Institute, professeur d'histoire de l'art à l'université de Californie du Sud, professeur et chaire d'histoire de l'art à l'université du Sussex, et professeur Robert Lehman de l'histoire de l'art à l'université de Yale.

Photo: Luca del Baldo

Née en 1966, Laurence des Cars est conservatrice générale du patrimoine, et présidente de l’établissement public du musée d’Orsay et du musée de l’Orangerie depuis mars 2017.

Spécialiste de l’art du XIXe et du début du XXe siècle, elle a été conservatrice au musée d’Orsay de 1994 à 2007 et de 2007 à 2014, directrice scientifique de l'Agence France-Muséums. En janvier 2014, Laurence des Cars a été nommée directrice du musée de l’Orangerie.

Avec Sébastien Allard, elle a publié L’Art français – 5 : Le XIXe siècle (1819-1905) (Flammarion, 2006), sous la direction de Henri Loyrette. Elle a édité l'ouvrage Louvre Abu Dhabi, Naissance d'un musée (Flammarion, 2013), et a été l'une des conservatrices de l'exposition « Louvre Abu Dhabi, Naissance d'un musée » présentée au musée du Louvre en 2014.

Depuis 2017, Laurence des Cars a entièrement renouvelé et revitalisé les collections impressionniste et postimpressionniste mondialement reconnue des musées d'Orsay et de l'Orangerie, mettant en œuvre un programme d'expositions, de spectacles vivants et une nouvelle présentation des œuvres orientée vers le grand public, et ouvert aux artistes contemporains.

Laurence des Cars est chevalier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du Mérite et Officier des Arts et des Lettres.

© Franck Ferville

Née en 1966 à Boston, aux États-Unis, Kaywin Feldman est titulaire d'un master en histoire de l'art du Courtauld Institute of Art de l'université de Londres, d'un master en études muséales de l'Institut d'archéologie de l'université de Londres et d'une licence, avec honneur, en archéologie classique de l'université du Michigan. Depuis mars 2019, elle est directrice de la galerie nationale d'art de Washington (National Gallery of Art) . Elle est la cinquième directrice du musée et la première femme à occuper ce poste national de premier ordre.

Avant de rejoindre la galerie nationale, Kaywin Feldman a été directrice et présidente de l'Institut des arts de Minneapolis, des postes dotés par la fondation Nivin and Duncan MacMillan. Au cours de son mandat, elle a doublé la fréquentation, agrandi la collection, conçu et réalisé des plans stratégiques visionnaires et transformé la relation du musée avec la communauté locale et le reste du pays grâce à des initiatives révolutionnaires telles que le Centre pour l'empathie et les arts visuels.

Elle est administratrice du National Trust for Historic Preservation, de l'Association historique de la Maison-Blanche, et de la fondation Chipstone, et membre du Conseil international du musée de l’Ermitage. Elle a été présidente de l'Association des directeurs de musées d'art (AAMD) et de l'Alliance américaine des musées (AAM). Elle a donné d'innombrables conférences et publié de nombreux articles sur les musées du 21e siècle.

Manal Ataya a une longue expérience dans le secteur muséal et travaille depuis 15 ans dans le développement des musées et la diplomatie culturelle. Directrice générale de l'Autorité des musées de Sharjah (Sharjah Museums Authority) depuis plus de 10 ans, elle est responsable de la gestion d’ensemble de 16 musées de l'émirat de Sharjah aux Émirats arabes unis. Son mandat comprend le développement stratégique de futurs projets muséaux, le conseil en politique muséale et culturelle, la promotion de partenariats avec la communauté muséale internationale et la réalisation d'initiatives communautaires avec une dimension de responsabilité sociale. L'offre actuelle des musées couvre la culture et l'histoire islamiques, l'art contemporain, le patrimoine, l'histoire maritime, l'archéologie, la science et l'apprentissage des enfants. Elle est responsable de la mise en œuvre des directives de Son Altesse le Cheikh Dr Sultan Bin Mohammed Al Qasimi pour les futurs projets liés aux musées et au patrimoine culturel. Manal Ataya est une experte très respectée du secteur culturel des Émirats arabes unis. Elle est régulièrement invitée à prendre la parole lors d'événements locaux et internationaux sur des sujets tels que l'éducation muséale, l'engagement communautaire, l'indépendance des femmes, la diplomatie culturelle et les arts de l’Islam.

Elle siège actuellement dans de nombreux conseils consultatifs, notamment au sein du collège des Beaux-Arts et du design de l'université de Sharjah, du Global Cultural Districts Network (GCDN), de la fondation Make A Wish des Émirats et de l'ICCROM-Sharjah, le bureau de terrain du Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels dans le monde arabe. Elle est également ambassadrice mondiale de l’initiative « Egalité pour la croissance » du réseau Thinkers & Doers à Paris. Manal Ataya est reçu le titre de chevalier de l‘Ordre des Arts et Lettres de la République Française en 2018 pour ses contributions significatives à la culture.

Manal Ataya est diplômée du Hamilton College (2001) et de l'université Harvard (2004), États-Unis.

Amareswar Galla a étudié à l'université Jawaharlal Nehru (New Delhi), à l'université nationale d'Australie (Canberra) et fut boursier de l'association Salzburg Global Seminar. Il est actuellement professeur et directeur du Centre international pour le leadership culturel inclusif et doyen en charge du développement et du leadership du corps professoral à l'université nationale Anant, à Ahmedabad en Inde. Membre fondateur du programme de jumelage et de mise en réseau des universités UNITWIN de l’UNESCO à la Sorbonne 1 Parthénon (à vérifier, effectivement pas très clair). Il est directeur exécutif et fondateur de l’Institut international pour le Musée inclusif (Australie/Inde/États-Unis) ; ancien professeur titulaire en études muséales à l’université du Queensland, à Brisbane et fut également professeur titulaire et directeur du développement durable du patrimoine à l'université nationale australienne de Canberra. Il était, par ailleurs, jusqu’à très récemment, conservateur en chef d'Amaravati Heritage Town (lieu de naissance du bouddhisme Mahayana en Inde). Il a occupé les fonctions de vice-président et membre du Conseil exécutif international de l’ICOM, le réseau des professionnels du musée de 2004 à 2007, fut président du Conseil d’administration de l’ICOM Asie-Pacifique de 1998 à 2004) et président fondateur et rédacteur en chef du Mouvement des musées inclusifs), Leiden, 2008-2022 (pas clair) (onmuseums.com).Il a présidé à la rédaction et à l’adoption de la Charte de la diversité culturelle de l’ICOM, Shanghai, 2010. Conseiller accrédité pour la Convention du patrimoine immatériel de l’UNESCO de 2003, il a énormément publié sur des sujets relatifs au patrimoine mondial, notamment l'ouvrage World Heritage: Benefits Beyond Borders, Cambridge University Press & UNESCO Publishing, 2012 (traduction française et coréenne en 2013) et Heritage Curricula and Cultural Diversity, Prime Minister & Cabinet, Australia, 1993. (a.galla@yahoo.com.au ) (http://inclusivemuseums.org)

Salah M. Hassan est directeur de l'Institut africain de Sharjah et professeur "Goldwin Smith" en histoire de l'art et culture visuelle de l'Afrique et de sa diaspora à l'université de Cornell, aux Etats-Unis (au sein du département et centre de recherche sur l’africanisme, et du département d'histoire de l'art et d'études visuelles). Il est également directeur, au sein de la même université, de l'Institut des modernités comparées. Salah Hassan est rédacteur en chef et cofondateur de Nka: Journal of Contemporary African Art (Duke University Press), et membre du comité consultatif éditorial du Journal des études sur la conservation (Journal of Curatorial Studies) et du Journal international sur les études du Moyen-Orient (International Journal of Middle Eastern Studies) . Outre de nombreux essais dans des revues, des anthologies et des catalogues d'expositions d'art contemporain, Salah Hassan a écrit, édité et co-édité plusieurs livres. On peut citer: Ibrahim El Salahi: A Visionary Modernist (2013); Darfur and the Crisis of Governance: A Critical Reader (2009); Diaspora, Memory, Place (2008); Unpacking Europe (2001); Authentic / Ex-Centric (2001; et Art and Islamic Literacy among the Hausa of Northern Nigeria (1992). Plus récemment, Salah Hassan a édité et présenté Ibrahim El-Salahi : Prison Notebook (MoMA et Sharjah Art Foundation Publications),2018), et dernièrement Ahmed Morsi: A Dialogic Imagination (Sharjah Art Foundation, 2020).

Salah Hassan a organisé des expositions internationales, notamment Authentic / Ex-Centric à la 49e Biennale de Venise, (2001), Unpacking Europe (Rotterdam, 2001-02) et Ibrahim El Salahi: A Visionary Modernist présenté à la Tate Modern de Londres en 2013 et musée d'art de Sharjah aux Émirats Arabes Unis, en 2012. Il a reçu de nombreuses bourses, notamment la bourse postdoctorale J.Paul Getty ainsi que d'importantes subventions de la Fondation pour l'art de Sharjah, de la Fondation Ford, de la Fondation Rockefeller, d'Afrique en Creations, de la Fondation Andy Warhol pour les arts visuels et du Fond Prince Claus.

Emily dirige des projets de haut vol pour la BBC, dont Crossing Divides, une production transmédia diffusée à la télévision, à la radio, et sur Internet, au Royaume-Uni et à travers le monde. Crossing Divides montre comment les gens peuvent se connecter dans un monde fragmenté, au-delà des fractures religieuses, politiques, ethniques et générationnelles. Elle est actuellement directrice exécutive du projet BBC Centenary et BBC 100 . Au cours de sa carrière, où elle s'est vue récompensée à plusieurs reprises, Emily a fondé, édité et occasionnellement présenté The Forum, une émission radio populaire, hebdomadaire et interdisciplinaire. Elle a aussi, auparavant, dirigé le département des arts et des religions de BBC World Service , et a réalisé des reportages et des productions sur les cinq continents. Elle est actuellement chercheuse invitée à la Said Business School de l'université d'Oxford, et conseillère pour la Fondation Skoll. Elle siège au conseil d'administration de la Fondation Wingate, et écrit pour un grand nombre de publications, dont la BBC, le Financial Times, The Guardian, Telegraph, Independent. Elle donne des allocutions et organise des panels dans des conférences internationales. En plus, elle est coach exécutive et praticienne en résidence à la London School of Economics, où elle se consacre à l'écoute profonde.

Sandra Jackson-Dumont est la directrice et la PDG du musée Lucas pour les arts narratifs, un nouveau musée en construction au parc des expositions de Los Angeles. Chargée de guider le projet jusqu'à son ouverture et au-delà, Sandra Jackson-Dumont est arrivée au musée Lucas après avoir travaillé au Metropolitan Museum of Art, où elle était directrice "Frederick P. and Sandra P. Rose" pour la médiation culturelle et l’éducation de 2014 à 2019. Elle a également été, durant huit ans, assistante directrice pour l'éducation et les programmes culturels, et commissaire-adjointe pour l'art moderne et contemporain au musée d'art de Seattle (SAM). Parmi les autres institutions culturelles avec lesquelles elle a collaboré, on trouve le Studio Museum d'Harlem (The Studio Museum in Harlem) et le musée Whitney d'art américain (Whitney Museum of American Art). Connue pour sa capacité à brouiller les frontières entre la recherche, la culture populaire, et les communautés investies dans l'art non traditionnel, Jackson-Dumont est investie dans des expériences curatoriales qui encouragent des échanges dynamiques entre l'art et les artistes, le passé et le présent, le public et le privé, les personnes et les lieux. Originaire de San Francisco, Jackson-Dumont a fait une licence en histoire de l'art à l'université d'État de Sonoma, en Californie, et un master en histoire de l'art à l'université Howard à Washington DC.

Photo: Rebecca Schear

Nujoom Alghanem est une poète, artiste et réalisatrice émirienne. Elle a publié huit recueils de poésie et produit de nombreux films, dont sept longs métrages documentaires, des courts métrages de fiction, et des films d’art. Ses films ont remporté plus de 40 prix régionaux et internationaux. En 2019, elle était l'artiste en charge du pavillon national des Émirats arabes unis à la Biennale de Venise monde. Elle a également reçu la médaille de la fierté des Émirats arabes unis (Pride of the UAE Medal) dans le cadre du Prix d'excellence du gouvernement Mohammed bin Rashid. Nujoom a cofondé Nahar Productions , une société de production cinématographique basée à Dubaï. Elle est conseillère et formatrice professionnelle dans le domaine de la pratique artistique, la réalisation de films et l'écriture créative. Elle est actuellement administratrice du Prix international de la fiction arabe, et intervient également auprès d'organisations éducatives et culturelles.

© UAE Pavilion

Dr. Peter Magee est le directeur du musée national Zayed, qui est en cours de construction à Abu Dhabi, sous la houlette du Département de la culture et du tourisme (DCT). Depuis 1994, il dirige des projets de recherche sur le patrimoine à travers le Moyen-Orient. Parallèlement au musée national Zayed, il occupe le poste de directeur de l'archéologie et de la paléontologie auprès de DCT. Il a été actif pendant 20 ans dans le milieu universitaire, en tant que professeur puis président du département d'archéologie du collège Bryn Mawr de Philadelphie, aux États-Unis. Il a, par ailleurs occupé des postes universitaires en Belgique et en Australie. Il a publié plus de 50 articles scientifiques et plusieurs livres sur l'histoire et l'archéologie du golfe Arabique. Son dernier ouvrage universitaire, The Archaeology of Prehistoric Arabia, a été publié par Cambridge University Press en 2014. Il a reçu de nombreuses subventions et récompenses, notamment le prix Sheikh Mubarak bin Mohamed en 2017, pour ses services à l'histoire et à l'archéologie des Émirats arabes unis. Il siège actuellement au conseil d'administration de l'Association internationale pour l'étude de l'Arabie), basée au Royaume-Uni. En mars 2016, il a été élu membre de la Society of Antiquaries, une société scientifique créée par charte royale en 1751. Il a la double nationalité irlandaise et britannique.

Dr. Caroline Autret est professeure assistante en charge du département d'archéologie et d'histoire de l'art à l'université de Paris-Sorbonne Abu Dhabi). Avant d'être nommée à la Sorbonne, elle a enseigné en France et a obtenu plusieurs bourses postdoctorales (en Turquie, en Suisse et en France). Dr. Caroline Autret est une archéologue spécialisée dans les mondes grec et romain. S'appuyant sur d'anciens récipients utilisés pour le transport maritime-les amphores-, ses recherches portent sur le commerce maritime et les relations commerciales de l'ancienne région de la Méditerranée orientale et donc sur son histoire économique. Ses études portent également sur l'artisanat, la technologie ancienne et les habitudes alimentaires dans l'Antiquité. Elle a participé à de nombreux projets archéologiques internationaux – études et fouilles - notamment en Turquie et à Chypre. Elle collabore actuellement sur des projets à Délos (Grèce) et à Pompéi (Italie).

Clare Davies a rejoint le Metropolitan Museum of Art de New York en 2015 en tant que première conservatrice en charge de l’art moderne et contemporain du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et de Turquie. Durant cette période, elle a renforcé les collections du musée grâce à des acquisitions d'œuvres modernes de la région et à l’organisation de deux expositions acclamées par la critique. Elle est la co-éditrice de Siah Armajani: Follow This Line, Walker Art Center, catalogue d’exposition (2018), co-auteure avec Jeffrey Weiss du catalogue raisonné Robert Morris: Object Sculpture: 1960-65 (Yale UP, 2014), et co-auteure d’une édition spéciale du Met Bulletin (2019) avec Kim Benzel, conservatrice en charge du département d'art ancien du Proche-Orient.. Elle a reçu une bourse de la Fondation Andy Warhol (2011) et le premier Prix Irmgard Coninx, Forum Transregionale Studien, Berlin (2014-2015). Ses écrits sur l’art moderne et contemporain ont été publiés dans The Arab Studies Journal, ARTMargins, Tate Etc. , artforum.com, Parkett, Bidoun, Frieze et Triple Canopy, ainsi que dans des anthologies telles que America: Films from Elsewhere (The Shoestring Publisher, 2019), Hamed Abdalla: Museum Without Walls (Zamân Books, 2018), I Am Built Inside You (Sternberg Press, 2017) et After Year Zero: Geographies of Collaboration (Der Hausst , Berlin, 2016). Ses recherches portent actuellement sur l’art iranien des années 1960.

Dr. A. Ege Yildirim est une urbaniste spécialisée en conservation et gestion du patrimoine. Elle est titulaire d'une licence en planification urbaine et conservation architecturale (METU, 1998), d'un master en conservation (université de York, 1999) et d'un doctorat en sciences sociales et environnementales (université d'Ankara, 2012). Elle a plus de 20 ans d'expérience, en Turquie et sur la scène internationale, dans les domaines de la politique, de la défense et de la gouvernance du patrimoine culturel, et du développement durable, notamment auprès de l'UNESCO. Auparavant, elle a travaillé comme urbaniste pour KA-BA Architecture Ltd, Ankara (2000-06), comme coordinatrice de la conservation pour Abu Dhabi Authority for Culture & Heritage (2008-12) et comme responsable de site patrimonial dans la ville historique de Mudurnu, candidate au patrimoine mondial de l'UNESCO (2015-2020). Elle était également experte principale pour le patrimoine culturel au sein du projet d'Institut pour le patrimoine culturel et l'archéologie anatolienne initié par l'Union européenne et la Turquie, à Gaziantep (2019).  Elle a été chercheuse en résidence Fulbright à l'Institut Pratt (New York, 2006-07), et chercheuse J.M. Kaplan pour la gestion des sites archéologiques à l'université Koç (Istanbul, 2013-14). Basée à Istanbul depuis 2013, elle est consultante indépendante et enseignante à temps partiel. Ege est actuellement le point focal ICOMOS pour les Objectifs de développement durable, membre de la Société internationale des planificateurs urbains et régionaux (ISoCaRP), et membre du conseil d'administration de ICOMOS Turquie et de Europa Nostra Turkey .

Archéologue et historien d’art, Guilhem André est actuellement conservateur en chef au Louvre Abu Dhabi. Chargé des arts médiévaux et asiatiques, il est particulièrement impliqué dans la création de la collection du musée. Avant d’assumer cette fonction, il était curateur à l’Agence France-Muséums, responsable en charge d’établir la programmation scientifique et culturelle relative aux arts asiatiques. Dr. Guilhem André a débuté sa carrière au Musée national des arts asiatiques – Guimet où il participa à de nombreuses expositions en Europe, Asie et Amérique du Sud. Co-directeur d’une mission archéologique en Mongolie, il a coordonné un vaste programme de recherche qui l'a mené à éditer plusieurs livres et à publier un certain nombre d’articles et d’essais. En France, il a créé la chaire d’histoire de l’art de l’Extrême-Orient à l’Institut Catholique de Paris, où il a enseigné pendant plusieurs années, et a aussi présidé le programme des arts de l’Extrême-Orient à l’École du Louvre.

Nora est responsable des expositions au Jameel Arts Centre de Dubaï, où elle supervise le programme et où organise de nombreuses expositions individuelles et collectives. Avant d'occuper ce poste, elle a été responsable des programmes et des expositions au musée Sursock de Beyrouth et conservatrice responsable des programmes publics à la Tate à Londres. Elle est titulaire d'un masteren anthropologie et politique culturelle du Goldsmiths College de Londres, où elle a également conçu et enseigné le cours de master « Pédagogie critique dans l'espace contesté » pour le Centre pour les arts et l'apprentissage (Center for Arts and Learning) .

Elle a organisé plusieurs expositions individuelles et collectives, dont Phantom Limb (2019) au Jameel Arts Centre, Dubaï, I will return and I will be millions au Forum accueil travaux de Ashkal Alwan, l'Association libanaise pour les arts plastiques à Beyrouth  (2019), et Let’s Talk About the Weather: Art and Ecology in a Time of Crisis (2016/2018) au musée Sursock, à Beyrouth et au Guangdong Times Museum, à Guangzhou, mais aussi : Maha Maamoun: The Law of Existence (2017), Hrair Sarkissian: Homesick (2017), Ali Cherri: A Taxonomy of Fallacies (2016) et Adelita Husni-Bey: A wave in the well (2016). Elle a été à l’origine de commandes artistiques auprès de Claire Pentecôte, Marko Peljhan, Ahmet Ogüt, Ali Cherri, Adrian Lahoud, Joana Hadjitomas & Khalil Joreige, et Monira Al Qadiri.

Elle est co-éditrice d'Elements for a World (Musée Sursock, Beyrouth), une série de 5 publications présentant des textes et créations visuelles ayant fait l’objet d’une commande spéciale en réponse à la crise climatique actuelle et qui réunit des contributions scientifiques, poétiques, politiques et spéculatives, ainsi que de The Future Citizen Guide (Tate, Londres), une série de contributions d'artistes et de conservateurs explorant l'évolution des notions de citoyenneté.

Conservatrice générale du patrimoine, elle a débuté sa carrière au musée du Louvre dans le département des antiquités orientales.

Diplômée en histoire de l'art de l'École du Louvre et en histoire de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), elle a également étudié l’arabe classique à l'Institut national des langues et civilisations orientales.

En 2001, elle a été chargée par le président du musée du Louvre, Henri Loyrette, de la préfiguration du département des arts de l'Islam, dont elle prend ensuite la direction. Elle a orchestré la création de ce département jusqu’à son inauguration par le Président de la République française en 2012.

Spécialiste des interactions culturelles entre les civilisations, elle a publié de nombreuses études sur le thème des échanges et a été nommée présidente du musée national des arts asiatiques-Guimet en 2013.

Elle est chevalier des Arts et Lettres et de l'ordre national du Mérite.

© MNAAG Paris / Photo: Didier Plowy

Jessica Morgan est devenue directrice de la Dia Art Foundation en janvier 2015 et a été nommée directrice "Nathalie de Gunzburg" en octobre 2017. Chez Dia , Jessica Morgan s'occupe de renforcer et d'activer tous les aspects d'un programme polyvalent, notamment des projets innovants de Land art, des commandes spécifiques pour certains sites, ainsi que la gestion des collections et la programmation dans une constellation de lieux d'exposition. Depuis sa nomination à la direction, Jessica Morgan a mené une série d’initiatives réaffirmant activement la vision et les principes fondateurs cette organisation à but non lucratif. En 2018, Jessica Morgan a lancé un programme global de plusieurs années, pour rénover et revitaliser les principaux espaces de programmation et ses sites artistiques de la fondation.

Avant d'occuper son poste chez Dia, Jessica Morgan a été conservatrice "Daskalopoulos" pour l'art international à la Tate Modern de Londres de 2010 à 2014, et auparavant, conservatrice à la Tate de 2002 à 2010. En plus de son travail sur les expositions, Jessica Morgan a joué un rôle clé au niveau des acquisitions pour la collection de la Tate, en renforçant la représentation de l’art du milieu du siècle et des scènes artistiques émergentes d'Amérique du Nord, du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et d'Asie du Sud. Jessica Morgan était auparavant conservatrice en chef à l'Institut d'art contemporain de Boston, et conservatrice au musée d'art contemporain de Chicago.

Jessica Morgan a organisé le Verbier Art Summit 2020 et a été directrice artistique de la 10e Biennale de Gwangju en 2014. Elle a publié de nombreux articles dans Artforum et Parkett ainsi que dans d'autres revues et publications académiques.

Photo: Gabriela Herman

Thelma Golden est directrice et conservatrice en chef du Studio Museum de Harlem, où elle a commencé sa carrière en 1987 avant de rejoindre le Whitney Museum of American Art en 1988. Elle est revenue au Studio Museum en 2000 en tant que directrice adjointe des expositions et des programmes. Nommée directrice et conservatrice en chef en 2005, Thelma Golden est nommée au Comité pour la préservation de la Maison Blanche par le président Obama en 2010. En 2015, elle rejoint le conseil d'administration de la Fondation Barack Obama. Thelma Golden a reçu le Prix Audrey Irmas pour l'excellence de la conservation en 2016 (Audrey Irmas Award for Curatorial Excellence) . En 2018, elle a également reçu une médaille J.Paul Getty. Elle est titulaire de diplômes honorifiques du Bard College, du City College de New York, de l'université Columbia et du Smith College .

Reem Fadda est curatrice et historienne de l'art. De 2010 à 2016, Reem Fadda a travaillé avec le musée Guggenheim pour le projet d'Abu Dhabi, comme assistance à la conservation pour l'art du Moyen-Orient. De 2005 à 2007, elle était directrice de l'Association palestinienne pour l'art contemporain (PACA), à Ramallah et directrice académique de l'Académie internationale d'art de Palestine, Ramallah. Elle a été commissaire de nombreuses expositions internationales et de biennales, dont Jerusalem Lives (Tahya Al Quds), The Palestinian Museum , Birzeit (2017), Not New Now, 6ème Biennale de Marrakech, (2016) et s'est occupée du Pavillon national des Émirats arabes unis lors de la 55ème Biennale de Venise (2013). Reem Fadda a reçu le prix Walter Hoops pour la réussite curatoriale en 2017 (Walter Hopps Award for Curatorial Achievement) , et était chercheuse dans la catégorie des jeunes leaders internationaux au Forum économique mondial (Fellow of the Young Global Leaders of the World Economic Forum) . Elle est actuellement directrice de la Cultural Foundation , à Abu Dhabi.

Photo: Sofia Dadourian

Rose-Marie Mousseaux a été conservatrice du patrimoine au musée Carnavalet de 2008 à 2013. Elle était en charge de la collection préhistorique et romaine, des réserves archéologiques, de la crypte archéologique de l'île de la Cité et des catacombes de Paris. Elle a contribué à la scénographie d'expositions visant à interpréter et présenter ce site archéologique. En 2011, elle a rejoint l'équipe de préfiguration pour la création de l'établissement public Paris-Musées, notamment pour mettre en place la stratégie d'organisation des expositions, du public et de la communication. Devenue directrice du musée Cognacq-Jay et conservatrice des arts décoratifs en 2013, elle a développé une nouvelle scénographie pour les galeries du musée, en s'appuyant sur la définition du goût propre au XVIIIe siècle français, et a organisé une programmation centrée sur les idées des Lumières et les pratiques de consommation de l’époque. En 2014, elle a été sélectionnée par le magazine Apollo '40 under 40 Europe' comme une des jeunes les plus inspirantes du monde de l'art européen. Rose-Marie Mousseaux est particulièrement intéressée par les pratiques liées aux échanges culturels et à la consommation, ce qui l'a amenée à travailler avec des groupes de recherche internationaux sur la transmission des formes matérielles et sociales au long du 18e siècle. Elle a rejoint le Louvre Abu Dhabi en tant que conservatrice en chef pour l'art moderne en novembre 2018.

© Jean-Baptiste Woloch

Rose-Marie Mousseaux a été conservatrice du patrimoine au musée Carnavalet de 2008 à 2013. Elle était en charge de la collection préhistorique et romaine, des réserves archéologiques, de la crypte archéologique de l'île de la Cité et des catacombes de Paris. Elle a contribué à la scénographie d'expositions visant à interpréter et présenter ce site archéologique. En 2011, elle a rejoint l'équipe de préfiguration pour la création de l'établissement public Paris-Musées, notamment pour mettre en place la stratégie d'organisation des expositions, du public et de la communication. Devenue directrice du musée Cognacq-Jay et conservatrice des arts décoratifs en 2013, elle a développé une nouvelle scénographie pour les galeries du musée, en s'appuyant sur la définition du goût propre au XVIIIe siècle français, et a organisé une programmation centrée sur les idées des Lumières et les pratiques de consommation de l’époque. En 2014, elle a été sélectionnée par le magazine Apollo '40 under 40 Europe' comme une des jeunes les plus inspirantes du monde de l'art européen. Rose-Marie Mousseaux est particulièrement intéressée par les pratiques liées aux échanges culturels et à la consommation, ce qui l'a amenée à travailler avec des groupes de recherche internationaux sur la transmission des formes matérielles et sociales au long du 18e siècle. Elle a rejoint le Louvre Abu Dhabi en tant que conservatrice en chef pour l'art moderne en novembre 2018.

© Jean-Baptiste Woloch

Andrew McClellan est diplômé du collège universitaire de Londres, de l'université d'East Anglia et du Courtauld Institute of Art (Doctorat), avec une spécialisation dans l'art moderne européen et l'histoire des collections. Il est professeur d’histoire de l’art à l'université Tufts de Boston et participe au programme d’études muséales de Tufts depuis 25 ans. Il a publié plusieurs livres sur les musées, dont Inventing the Louvre: Art, Politics and the Origins of the Museum in 18th-Century Paris ; Art and its Publics: Museum Studies at the Millennium; The Art Museum from Boullée to Bilbao; The Art of Curating: Paul J. Sachs and the Museum Course at Harvard. Un nouvel ouvrage doit paraître prochainement: Revisiting History in Museums and Historic Sites. Il mène actuellement un travail de recherche sur l’histoire du musée Isabella Stewart Gardner à Boston et travaille sur un nouvel ouvrage, The Art Museum Beyond Bilbao, co-écrit avec sa femme, Christa Clarke, conservatrice et spécialiste de l'art africain au niveau mondial.

Maya Allison est Conservatrice en chef à la New York University Abu Dhabi (NYUAD), et la première directrice exécutive de The NYUAD Art Gallery , qui a ouvert en 2014. Auparavent, Maya occupa des positions de conservatrice à Brown University , et à The RISD Museum . Elle a également été directrice du festival annuel de nouveaux médias, Pixilerations, qui se tient à Providence, Rhode Island (Etats-Unis). Elle est diplomée de l' université de Columbia et et de Reed College , et a obtenu une bourse de recherche du Centre des sciences humaines de l'université de Brown .

Son expertise recoupent deux domaines : les communautés artistiques et les installations. Son projet le plus récent, Speculative Landscapes (NYUAD Art Gallery, 2019) a rassemblé quatre artistes émergents basés aux Émirats arabes unis qui travaillent sur des installations immersives et expérimentales. Son travail de commissaire d'exposition s'accompagne de publications, don’t Wunderground: Providence, 1995 to the Present (assistante commissaire, RISD Museum, 2006), Slavs and Tatars: Mirrors for Princes (Commissariat, JRP Ringier / NYUAD Art Gallery, 2015), Diana Al-Hadid: Phantom Limb (Commissariat, Skira / NYUAD Art Gallery, 2016), But We Cannot See Them: Tracing a UAE Art Community, 1988-2008 (commissariat principal, NYUAD Art Gallery, 2017) et Zimoun (commissariat, NYUAD Art Gallery, 2019). En dehors de l'Université, elle a été commissaire invitée à de nombreux projets aux Émirats arabes unis, notamment Artists and the Cultural Foundation : The Early Years (commissariat principal, avec publication, Cultural Foundation Abu Dhabi , 2018), une enquête de 30 ans sur 18 Artistes des Émirats arabes unis. Elle a été nommée commissaire du pavillon des Émirats arabes unis pour la Biennale de Venise 2022.

Diana Campbell Betancourt est une curatrice américaine diplômée de Princeton qui travaille en Asie du Sud et du Sud-Est depuis 2010, principalement en Inde, au Bangladesh et aux Philippines. Elle s’engage à promouvoir un monde artistique transnational, et sa vision plurielle et à long terme répond aux préoccupations des régions et des artistes sous-représentés aux côtés des plus établis dans de multiples forums.

Depuis 2013, elle est la directrice artistique fondatrice de Samdani Art Foundation basée à Dhaka, Bangladesh, et la conservatrice en chef du Dhaka Art Summit (Sommet de l’art de Dhaka), ayant dirigé les éditions 2014, 2016, 2018 et 2020, saluées par la critique. Campbell Betancourt a fait du Dhaka Art Summit une plateforme de recherche et d’exposition de premier plan pour l’art de l’Asie du Sud, rassemblant artistes, architectes, curateurs et écrivains de toute l’Asie du Sud grâce à un modèle largement basé sur la commande où les nouvelles œuvres et expositions naissent au Bangladesh, ajoutant également un élément d’érudition à la plateforme avec un groupe de réflexion reliant les histoires de l’art moderne en Afrique, en Asie du Sud et du Sud-Est, et ce en collaboration avec la Getty Foundation, le Cornell University Center for Comparative Modernities, l’Asia Art Archive et la Samdani Art Foundation. Outre son travail sur les expositions, Diana Campbell Betancourt est responsable de l’élaboration de la collection de Samdani Art Foundation et des collaborations internationales qu’elle mène avant l’ouverture du siège permanent de la fondation, Srihatta, du centre d’art Samdani et du parc de sculptures à Sylhet.

Parallèlement à son travail au Bangladesh de 2016 à 2018, Diana Campbell Betancourt a également été la directrice artistique et fondatrice de Bellas Artes Projects aux Philippines, programme international de résidence et d’exposition à but non lucratif à Manille et Bataan, et a organisé Frieze Projects à Londres pour les éditions 2018 et 2019 de la foire. Elle préside le conseil d’administration de Mumbai Art Room et est conseillère à AFIELD, réseau mondial de pratiques artistiques socialement engagées. Ses écrits ont été publiés par, entre autres, Mousse, Frieze, Art in America et le Musée d’art moderne (MoMA).

Photo : Pablo Bartholomew

Morad Montazami est un historien d’art, éditeur et curateur. Après cinq ans de travail en tant que « curateur d’arts du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord » à la Tate Modern, il est actuellement le directeur de la plateforme Zamân Books & Curating (ZBC). ZBC s’engage dans des études transnationales sur les modernités arabes, asiatiques et africaines, à travers des livres et des expositions. Il a publié de nombreux essais sur des artistes comme Zineb Sedira, Walid Raad, Latif al-Ani, Bahman Mohassess, Michael Rakowitz, Hamed Abdalla, Jeremy Deller, Francis Alÿs, et Éric Baudelaire... Il est commissaire des expositions Volumes Fugitifs: Faouzi Laatiris et l’institut national des beaux-arts de Tétouan, Musée Mohamed VI d’art moderne et contemporain, Rabat, 2016; Bagdad Mon Amour, Institut des cultures d’Islam, Paris, 2018; New Waves: Mohamed Melehi and the Casablanca Art School (Nouvelles vagues : Mohamed Melehi et l’Ecole d’Art de Casablanca), The Mosaic Rooms, Londres; MACAAL, Marrakech; Alserkal Arts Foundation, Dubai, 2019-2020.

Janine Gaëlle Dieudji est actuellement la directrice des expositions au Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL) à Marrakech. Activiste culturelle et multifocale, elle s’est engagée, au MACAAL, à construire un musée inclusif, à travers la curation et la production d’expositions, ainsi que par l’élaboration de programmes éducatifs et de résidences d’artistes.

Originaire de la France et du Cameroun, Janine s’est installée à Florence en 2011 et a acquis une vaste expérience dans le domaine des arts et de la culture au fil des années. Ses expériences antérieures comprennent expositions et projets en collaboration avec le Murat Art District, American Academy à Rome et Villa Romana en tant que co-directrice de l’association culturelle BHMF (Black History Month Florence) (Mois de l’Histoire des Noirs de Florence).

Photo : Saad Alami II

Maya El Khalil est curatrice indépendante et conseillère artistique, et partage son temps entre l'Arabie saoudite et le Royaume-Uni. Fondatrice et directrice de la galerie Athr à Jeddah de 2009 à 2016, elle a initié des projets d'expositions et des échanges culturels en dépit de l'absence d'institution publique artistique au niveau local. Elle a ainsi contribué significativement à la création et au développement d'une scène artistique contemporaine en Arabie saoudite. Ces dernières années, elle a continué à travailler localement, mais aussi au niveau régional et international, avec des artistes, des collectionneurs et des institutions pour développer l'identité et les idées qui définissent une scène artistique, construisant des ponts entre le Golfe arabe et le monde.

Maya El Khalil collabore actuellement avec des institutions internationales, avec une spécialité pour les expositions engagées socialement. Elle a développé des expositions multidisciplinaires qui traitent de l'urgence environnementale et climatique, dont l'exposition à venir Take me to the River, en collaboration avec le Goethe Institute et le Fonds Prince Claus. Parmi ses autres expositions récentes, The Clocks Are Striking Thirteen à la galerie Athr, Jeddah (2018), Amma Baad, la première exposition internationale consacrée à l'artiste Nasser Al Salem à la Fondation Delfina, Londres (2019) et Casa Arabe, à Madrid (2019). En 2020, elle a été nommée commissaire de la 7ème édition de 21,39 Jeddah Arts, qui explorera les réponses urgentes au changement climatique sous le titre I Love You, Urgently.

Maya El Khalil a contribué à de nombreux panels et comités consultatifs. Elle fait de l'expertise pour les collections des musées dans le Golfe, et collabore avec des sociétés internationales de conseil sur l'art visuel, les musées, et les stratégies de collection.

Elle est titulaire d'une licence en ingénierie mécanique et d'une maîtrise en administration des affaires de l'université américaine de Beyrouth. Elle suit actuellement un master en art et politique au Goldsmiths College, à l'université de Londres.

Joyoti Roy dirige la stratégie et le marketing au musée Chhatrapati Shivaji Maharaj Vastu Sangrahalaya (CSMVS), Bombay. Elle s’intéresse au rôle social et civique des organisations culturelles et estime que les institutions artistiques sont principalement responsables de façonner et de refléter l’avenir des gens. Elle travaille dans le domaine des musées, de la conservation et de la culture depuis plus de dix-sept ans. Jusqu’en 2017, elle dirigeait le Département de sensibilisation du Musée national du ministère de la Culture du Gouvernement de l’Inde et a travaillé pour des institutions gouvernementales et non gouvernementales en Inde. Joyoti a été lauréate du Charles Wallace India Trust pour l’année 2008 dans le cadre d’un programme de bourse en conservation de l’art contemporain à la Tate Gallery, Londres. Elle a été la Clore Leadership Fellow for Culture représentant l’Inde au Royaume-Uni en 2017-18 et a travaillé avec le Victoria and Albert Museum (V&A), Londres, pour le futur musée et centre de recherche sur les collections du V&A à l’est de Londres. Elle a coordonné plusieurs expositions nationales et internationales sur l’art. Joyoti est également membre fondateur d’Achi Association India, une initiative à but non lucratif qui vise à conserver l’héritage de l’Himalaya. Elle est restauratrice d’art de formation et s’est spécialisée dans la conservation des peintures murales. Elle a travaillé sur différents sites et projets de l'association et a facilité plusieurs collaborations entre celle-ci et des organisations gouvernementales et non gouvernementales. Elle a une formation de chanteuse classique et aime le théâtre.

Katia Arfara est professeure assistante d’études de théâtre et de performance à l’Université de New York à Abu Dhabi. Elle est titulaire d’un doctorat en Histoire de l’art (Université de Paris I), d’une licence en Études classiques et d’une licence et une maîtrise en Études théâtrales (Université d’Athènes). Ses essaies sur l’art socialement engagé, les travaux publics et la performance post-documentaire ont été publiés dans diverses revues et anthologies critiques. Prof. Arfara est boursière Fulbright, du DAAD et de Clemens Heller. A l’été 2019, elle a été chercheuse invitée au Centre Seeger pour les études helléniques de l’Université de Princeton. Elle a donné de nombreuses conférences en France et en Grèce. Directrice artistique du théâtre et de la danse et commissaire d’exposition du Centre culturel Onassis à Athènes (2009-2019), elle a lancé et organisé de nombreuses productions artistiques, événements discursifs et festivals internationaux tels que le Fast Forward, festival spécifique à un site à l’intersection de l’art, la science et la pratique civique. Prof. Arfara est l’auteur du livre Théâtralités contemporaines (2011), la rédactrice du numéro spécial « Scènes en transition-Balkans et Grèce » pour Théâtre/Public (2016), et la co-rédactrice de « Intermedial Performance and Politics in the Public Sphere (Performances intermédiaires et politique dans la sphère publique) » (2018).

Fatema Alhammadi est curatrice adjointe forte de deux ans d’expérience de travail aux côtés de l’équipe de collection et de curation du Musée National Zayed. Elle est spécialisée dans l’histoire sociale et est responsable en charge de l’histoire orale avec pour mission de créer le contenu des galeries du Musée National Zayed. Fatema est une force vive du musée et utilise son attitude positive et son énergie inlassable pour encourager les autres à travailler d’arrache-pied et réussir. Fatema s’inspire quotidiennement de la vision du père fondateur, Cheikh Zayed Ben Sultan Al Nahyane, et a obtenu son master en innovation et gestion du changement pour développer des musées plus créatifs aux Émirats arabes unis.

Salwa Mikdadi est une professeure associée de la Pratique de l’histoire de l’art à l’Université de New York à Abu Dhabi (2013-). Dans sa recherche, elle se concentre sur l’art moderne et contemporain dans le monde arabe, les institutions d’arts arabes, la politique du genre dans l’art, et les musées et la société. Elle était directrice du programme d’arts et culture à Emirates Foundation (Fondation des Émirats) (2009-2012). Elle a enseigné à la Sorbonne-Paris Abu Dhabi dans le cadre du programme de maîtrise en Histoire de l’art et en Muséologie (2011-2014). Mikdadi est la co-fondatrice et directrice de Cultural & Visual Arts Resource/ICWA, une des premières organisations à but non lucratif dédiée à l’étude et l’exposition de l’art du monde arabe (EU 1998-2006). Elle a organisé de nombreuses expositions, y compris la première exposition palestinienne pour la 53ème Biennale de Venise, en 2009, A Century in Flux : Highlights from the Barjeel Collection- Sharjah Art Museum (Un siècle en mouvement : les points forts de la collection Barjeel- Musée d'art de Sharjah) (co-curatrice en 2018), et Forces of Change : Artists of the Arab World (Forces du changement : les artistes du monde arabe) (EU 1994). Elle est l’éditrice de plusieurs catalogues et livres : Elias Zayat : Cities and Legends, Palestine c/o Venice (Elias Zayat : Villes et Légendes, Palestine c/o Venise) (2009), Visual Reflections on Arabic Poetry (Réflexions visuelles sur la poésie arabe), In/Visible : Arab American Artists (In/Visibles : Artistes arabo-américains), New Visions : Arab Contemporary Art of the 21st Century (Nouvelles visions : L'art contemporain arabe du XXIe siècle) (coéditrice). Elle a rédigé le guide de référence sur l’Histoire de l’art du XXe siècle en Asie occidentale, Afrique du Nord et Égypte pour le Metropolitan Museum of Art Timeline. Mikdadi est membre fondateur de l’Association de l’Art Moderne et Contemporain du Monde Arabe, l’Iran et Turquie (AMCA).

Avant de rejoindre l'équipe en charge de la conservation au Louvre Abu Dhabi, Robert Kilroy était enseignant à l'université Paris-Sorbonne Abu Dhabi, où il donnait des cours dans le cadre du master en histoire de l'art et du master en études muséales. Spécialiste de l'art moderne et contemporain, et des études visuelles et esthétiques, il est titulaire d'un doctorat du Trinity College de Dublin, consacré au travail de Marcel Duchamp, et d'un master de recherche sur les relations entre les mots et les images dans la peinture française de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle. Ses recherches actuelles portent sur le développement de nouvelles approches méthodologiques et conceptuelles pour questionner l'histoire de l'art mondial. Il a beaucoup publié sur la relation triangulaire entre art, esthétique et études visuelles, ainsi que sur le rôle évolutif du numérique dans l'art et la culture contemporains. Son livre le plus récent s'intitule Marcel Duchamp’s Fountain : One Hundred Years Later, et a été publié chez Palgrave Macmillan.

Anaïs Aguerre est la fondatrice et directrice générale de Culture Connect, cabinet de conseil spécialisé dans la valorisation du potentiel collaboratif et international du secteur culturel, en mettant en avant la capacité du secteur à bâtir des ponts entre personnes, institutions et pays.

Avant cela, Anaïs a travaillé pendant 15 ans en tant que consultante et professionnelle des musées. Elle a notamment été responsable des initiatives internationales au V&A (Londres) où elle a dirigé le partenariat pionnier entre la CMG et le V&A menant à l’ouverture de la nouvelle galerie du V&A à la Design Society de Shenzhen, en Chine. Elle a travaillé au British Museum sur l’élaboration de la stratégie internationale du musée et la génération de nouvelles sources de revenus. Depuis 2009, Anaïs est également la secrétaire générale du Groupe Bizot et depuis 2015, elle est la coprésidente du Network for Change (N4C). Elle est aussi membre du conseil administratif de l’Akram Khan Dance Company, compagnie de danse primée d’Akram Khan, et de la Bomb Factory Art Foundation, qui encourage l’engagement communautaire en faveur de l’art contemporain en fusionnant des espaces de studios d’artistes avec des espaces d’exposition et d’apprentissage publics.

Anaïs est diplômée de l’Institut d’Études politiques de Paris (Sciences Po) et a obtenu une maîtrise en Histoire de l’art et architecture au Birkbeck College, Université de Londres en 2013.

Otone Doi est responsable de la recherche et des opérations à Culture Connect. Elle est également une assistante évènementielle de soirée à l’Ashmolean Museum of Art and Archaeology. De 2014 à 2015, elle a travaillé à la recherche pour l’exposition titre du Victoria and Albert Museum intitulée « You Say You Want A Revolution ? Records and Rebels 1966-1970 (Vous dites que vous voulez une révolution ? Records et rebelles 1966-1970) » et a été en charge de la coordination des cours de formation internationaux du V&A, Curating Fashion and Dress (La conservation de la mode et de l’habillement) et Creating Innovative Learning Programmes (La création de programmes d’apprentissage innovants).

Otone a obtenu une licence (avec mention) en archéologie classique et histoire ancienne en 2012 et une maîtrise d’études en archéologie classique en 2013 à l’Université d’Oxford, suivie d’une maîtrise en études muséales en 2014 à l’University College London. Actuellement, elle termine son doctorat à l’Université d’Oxford sur l’impact social des musées et l’interprétation de la poterie grecque antique dans les musées de la Grande-Bretagne.